New York

Un jour j’irai…
Ou plutôt 3 jours j’ai été !

Je pensais snober New-York en raison du peu de temps que j’aurai eu à l’explorer. En vérité il aura fallu 3 minutes pour me persuader et 4 jours à me jouer la carte de l’auto persuasion (« ton compte en banque s’en relèvera ») pour achever de me convaincre. L’occasion ne sera représentera peut être pas de si tôt, alors en route.

Clairement 3 jours de passage dans la ville qui ne dort jamais laissent peu de place au sommeil. Plein les pattes et plein les yeux, le retour lundi matin avant le travail est un dur retour à la réalité. Restent les photos, pêle-mêle :

Manhattan and Ellis Island
Manhattan taxi
Statue of Liberty
Manhattan crosswalk
Manhattan
Grand Central Station
Grand Central Station

Time Square : j’ai préféré l’ambiance à notre arrivée à 5h, la place est calme, presque déserte et les écrans publicitaires paraissent vraiment absurdes. Le soir, c’en est presque oppressant : la foule, le bruit, les lumières, tout a ce côté un peu fake  que l’on retrouve dans les clichés sur les US.

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A quelques minutes à pieds de cette jungle de néons et d’affiches king size, place à la verdure et Central Park. Honnêtement à force de le voir dans les films que j’ai regardé encore et encore quand j’étais ado, je m’étais préparée à être déçue. Mais que nenni mon ami, ça aura été une vraie bonne surprise. Parenthèse au centre de Manhattan, le New-yorkais va s’y montrer, courir, faire du vélo, pique-niquer, poser pour ses photos de mariage et pratiquer de la danse sur rollers (véridique, et les danseurs étaient de tout âge, de quoi te faire complexer quand t’as autant d’équilibre qu’une petite cuillère : allongée ça va mais une fois débout c’est le début des ennuis). Loin de l’image un peu plate des cartes postales, c’est un lieu profondément apprécié des New Yorkais et des touristes, mais pas d’inquiétudes, aux vues de sa taille il n’est pas difficile de s’y trouver un coin à l’ombre où faire une pause.

Central Park
Central Park
Central Park
Central Park

Gratte-ciel mythique, la magie de l’Empire State Building. Déjà l’intérieur vaut le détour : marbre partout et style Art Déco un brin grandiloquent, ça en jette pas mal. Si le matin la montée jusqu’au toit se fait rapidement, il faudra s’armer de patience le soir (au minimum une heure d’attente en optant pour les escaliers pour les 6 derniers étages). Sons et lumières se mêlent, et devant vous la vue est impressionnante, de jour comme de nuit. Vertigineux.

View from the Empire State
View from the Empire State
View from the Empire State
Night view from the Empire State
Night view from the Empire State
Night view from the Empire State
Night view from the Empire State

L’incontournable Pont de Brooklyn : le seul endroit où j’ai senti l’opposition habitant/touriste. Attention à la piste cyclable donc, ils ont autre chose à faire que de vous laisser prendre votre selfie. Ce qui n’est peut être pas plus mal… L’architecture du pont fait son effet et la vue sur Manhattan vaut le détour. Mais  en journée c’est vraiment très fréquenté et les lumières du soir rendent le panorama bien plus mémorable. A faire de nuit donc.

Brooklyn Bridge
Brooklyn Bridge
Brooklyn Bridge - leaving Manhattan
Brooklyn Bridge - entering Manhattan
Brooklyn Bridge

Le Yankee Stadium : Impossible de le nier, les Yankees sont vraiment un des symboles de la ville de New-York. Ce soir là, la rame de métro en route vers le Bronx est remplie des couleurs de l’équipe. A destination, le stade est ben sûr immense, la publicité omniprésente, la canette de bière scandaleusement chère et l’ambiance détendue. L’équipe joue à domicile et s’impose sans pression face aux Minnesota Twins. Un peu comme au football américain, une rencontre au baseball peut être très longue mais les temps de jeu sont relativement courts. J’avoue avoir eu un peu de mal à me mettre dedans, la fatigue devant y être pour beaucoup. Au premier home run le stade s’enflamme et en bons touristes, on est satisfaits.

Yankees' gameabnbd-yankees-game

Je n’ai pas fait de photos de notre bref passage à Harlem, pas le temps : on était en retard pour la messe. Oui oui, la messe. Mais version gospel d’abord et 2.0 aussi puisque les cantiques et passages de la Bible cités était disponible sur smartphone… Bienvenue au 21e siècle. Pas particulièrement adepte des offices, j’ai bien accroché : c’était prenant, convivial et les gens étaient extrêmement chaleureux. Une expérience sympathique et ouverte à tous, ils sont habitués à voir des touristes s’inviter. Le tout est de rester respectueux, of course.

Manhattan crosswalk

Impossible de résumer New-York et son atmosphère en aussi peu de temps, mais c’était mon premier contact avec les États-Unis et je n’ai pas été déçue. Les douaniers américains font réellement la gueule, la ville est une fourmilière, les gens y ont leur propre style (dans le bon et le mauvais sens…), tout y est support marketing et dans les rues la malbouffe règne sans partage. Mais la magie opère.

Cliché cliché, c’est d’ailleurs là dessus que je vais finir mon article.

abnbd-2301Un petit burger de chez Shake Shack, soit disant l’une des meilleures chaines de fast-food ici (et à priori approuvé par les scénaristes de la saison 4 d’Orange is the new black), qui s’est révélé être plus que banal. N’est pas Joel Robuchon qui veut.