Comme pour tous les voyages, on n’imagine jamais avant de partir combien le temps va filer vite. Les dernières semaines ont été bien remplies, entre le travail et les (nombreuses) sorties entre stagiaires… d’où mon retard à poster cet article. Après avoir vu la fin de l’hiver, j’ai pu me rendre compte comme l’été montréalais est fou : vingt mille choses à faire sous une chaleur étouffante. Mais le Canada c’est n’est pas que Montréal.
Voilà ma transition pour vous parler de mon weekend à Toronto. (Oui, la ficelle est grosse.) Le côté nord-américain s’y fait clairement sentir, que ce soit dans l’architecture ou dans l’ambiance de la ville. Difficile de comparer avec Montréal, c’est différent, mais tout aussi multiculturel. Petit aperçu :
Downtown





Après une première partie de journée à traverser la ville en long et en large, on traverse la baie de Toronto vers les îles qui font face à la skyline. L’endroit est moins connu que la Tour CN mais la vue vaut le détour. C’est d’ailleurs certainement l’une des meilleures attractions touristiques de la ville : 7,50$ la traversée AR pour profiter du coucher de soleil sur la ville, ce serait dommage de s’en passer. On y traîne un peu avant d’essayer de rejoindre le reste du groupe pour la fin du match de NBA Toronto-Cleveland. L’ambiance dans la ville est survoltée avant même que Toronto ne s’impose.



Programme du samedi : Chutes du Niagara et grosse galère. Point final. Plus d’explications peut être ? Attention : pavé.
Plein les pattes de la veille mais enthousiastes, la journée avait commencé sans aucun problème. Jusqu’à ce qu’un petit détail ne vienne tout bouleverser. A 10h30 la première pierre d’un comique de répétition qui force presque l’admiration venait d’être posée.
Un retard au départ, un changement de bus et des embouteillages plus tard nous voilà débarqués à la gare de Niagara Falls, 2h après l’heure prévue et à 20-30 minutes de marche de l’accueil pour la croisière près des chutes. Il fait extrêmement chaud (pour un breton) mais qu’à cela ne tienne, le trajet à pied est bouclé en 15 minutes. Une galère de tickets nous retient encore quelques instants et nous voilà dans la queue entourés de centaines de touristes.
Magie de l’industrie du tourisme, si l’heure continue – fatalement – de tourner, l’attente est courte, le circuit bien rôdé. On récupère nos ponchos imperméables (roses transparents, on respire l’intelligence avec ces trucs) et à peine le temps d’embarquer que nous voilà partis à l’assaut des chutes.
Je dois bien avouer que je voyais cette croisière comme un attrape-touriste : un départ toutes les dix minutes, une photo souvenir, des cars et des cars de touristes. Alors oui, effectivement, c’est une mine d’or pour les exploitants mais c’est réellement une expérience. Vu du niveau de l’eau les chutes sont massives, le bruit – déjà bien présent de la falaise – assourdissant.
Efficacité oblige, juste le temps de se prendre une douche que c’est déjà la fin. Trempés, on est comme des gamins. Sauf qu’il est 16h, que l’on est en bas de la falaise et que notre bus retour pour Toronto est à 16h30.
A partir de là tout s’enchaîne : premier sprint vers un bus qui n’était pas le bon, deuxième sprint vers le bon bus que l’on ne peut pas prendre (les tickets ne s’achètent pas à bord) et troisième sprint pour acheter des tickets, il est 16h25 et on y croit encore. Deux courageux ayant remonté vers la gare routière en courant nous appellent : il est 16h29, le bus pour Toronto vient de partir et celui pour la gare routière n’arrive pas. Génial.
Commencent les recherches d’alternatives, la meilleure : un bus à 17h15 puis un train. Parfait. On attend donc le bus qui ne devrait plus tarder. Sauf que les astres ne sont pas alignés ou je ne sais quoi parce qu’on attend bien 20 minutes supplémentaires en plein cagnard pour un bus qui ne nous prend pas, faute de place. Génial, deuxième édition.
Coup de chance le suivant est quasiment vide (la logique des transports en commun) et nous voilà tous réunis à la gare routière. 17h20… trop tard. Mais on se dit que les voyages forment la jeunesse, alors la même solution pour 18h20 fera l’affaire. Le bus arrive, il y a de la place pour tout le monde, et c’est parti pour Burlington et sa gare ferroviaire.
Des kilomètres dans la campagne et grand nombre d’arrêts plus tard, nous sommes arrivés à destination deux minutes avant le passage du train. Le temps de réaliser le sprint de groupe le plus discret de l’histoire pour nous rendre sur le quai… On est bons pour admirer notre train qui s’en va. Génial, troisième prise.
La chaleur et la fatigue nous rendent bizarrement philosophes et la bonne humeur reste présente. Je vous passe les détails du trajet en train, c’est entiers, affamés et épuisés que l’on arrive à Toronto. Il est 22h et bien sûr les restaurants sont fermés*. Les astres je vous dis. Mais qu’à cela ne tienne, aucun soucis ne résiste à une bière bien fraîche (et des ailes de poulet).
Le lendemain le groupe se sépare à nouveau en deux : les photos de la skyline de Toronto ont fait naître des regrets chez certains. De mon côté, c’est parti pour Kensington Market, qui n’est pas le nom d’un marché couvert comme on le pensait, mais celui de tout un quartier commerçant particulièrement coloré. Les commerces sont encore fermés au moment de notre passage.



Hello les dispensaires de cannabis médicinal :

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On enchaîne sur la Petite Italie et le quartier portugais pour une dernière balade avant de reprendre le bus pour Montréal (sans problème cette fois).

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Je me suis sentie obligée de rire pour les péripéties des chutes, tu me pardonneras. Très belles photos en tout cas 🙂 l’immeuble qui semble fait de bronze est sublime… Il me tardait un peu d’entendre le récit de cette histoire !
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